05/12/2022

Santé du dirigeant, la grande oubliée par les premiers intéressés

Pourtant, à l’instar de leurs salariés, les dirigeants et managers ne sont pas infaillibles : comme le montrent plusieurs études menées autour de la santé mentale, depuis la crise sanitaire, le taux d’arrêt des managers est tous les mois supérieur de 5 points versus celui des salariés dans leur ensemble. Dans le même temps, le taux de managers déclarant avoir renoncé à des soins ou les ayant reportés est 10 points supérieur à celui des collaborateurs. Un déni de plus en plus répandu, dont les conséquences ne sont pas sans danger pour les principaux concernés, et pour leurs équipes : Le chef d’entreprise a plus peur aujourd’hui de déposer le bilan que d’attraper une maladie grave !

Equipes, clients, investisseurs : l’une des missions du top manager est d’accumuler de l’énergie pour la redistribuer dans l’entreprise.  Lorsque le dirigeant est fatigué, angoissé, surmené, il rompt ses propres équilibres, passe moins de temps en famille, dort moins bien… ce qui réduit progressivement son stock d’énergie, le faisant passer du statut de « donneur » à celui de « voleur d’énergie » pour son entourage professionnel. Le sentiment d’épuisement est estimé à près de 40%.

Avec les différentes évolutions de la société actuelles et les perspectives pessimistes à venir, le niveau de stress des dirigeants est important : ils mettent de côté leur santé pour la santé de leur entreprise et de leurs collaborateurs !

Pour éviter cela, deux éléments fondamentaux sont à noter : privilégier les activités qui font du bien et fuir ceux qui, eux-mêmes, puisent dans ses réserves d’énergie. 

 

Oser dire que le dirigeant d’entreprise n’est pas un super héros invincible

Dirigeants d’entreprise et managers font figure de « super-héros à l’armure indestructible » : Gestion des nombreux documents, préparation de la paie, animation du quotidien des collaborateurs, entretiens et évènements liés au recrutement… les tâches journalières des managers sont aussi variées qu’intenses.  Adopter une posture positive par rapport aux événements de la vie qui les touchent est une façon d’intégrer de l’humanité dans le business et de mettre un terme à l’image erronée du dirigeant robot, obsédé par les bénéfices de son entreprise.

Derrière un dirigeant se cache un homme ou une femme, avec ses peines, ses souffrances, ses joies et ses émotions. Le reconnaître, c’est aussi accepter que l’ego prenne moins de place au profit de l’écoute de l’autre, et de la création d’une nouvelle forme d’équilibre, bienfaitrice pour tous.

APG peut vous accompagner pour retrouver cet équilibre : Etre accompagné n’est pas une fatalité, cela est une nécessité.